My cat is kawai

Parfois, Crapulet, ce vieux chat-chat qui m’accompagne depuis 9 ans et des brouettes (de croquettes), se refait tout petit sous mes yeux. Ce matin, il se lavait, à côté de moi, avec toute cette concentration consciencieuse que seuls savent déployer les chats au moment de leur toilette, et je l’ai regardé, en plongée (non, j’avais pas un masque et un tuba, hein, j’avais juste le regard plus haut que sa trombinette) et il m’est apparu petit. Ce vieux grigou! Evidemment il bougeait trop pour que je me lance dans un croquis zoologique (un quoi? mais qu’est-ce que je raconte?), alors j’ai juste eu le temps d’attraper au vol cette impression de « petit », cette petite tête qui, baissée, est occupée et s’applique à faire tout propre et joli le poil gris et tout tigré. Un coup de téléphone ne m’a pas empêchée de continuer à dessiner (c’est un peu acrobatique, il faut l’admettre) et je me suis dit qu’au final, mon Crapulet dessiné me faisait penser à un Mogwaï, et que ma foi, c’était kawaï.

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A Crapulet, 9 ans et demi et des poussières de câlins partagés, je t’aime mon gros fafa-patatesque et pourtant si gracieux parfois.

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